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LES CHIFFRES :
Nationalités Voitures Personnes
D 21 38
GB 6 11
AUT 2 2
CH 3 6
F 45 81
IRL 1 3
NL 16 31
Autres 10
Organisation 6 16
TOTAL 110 192












































Et rendez-vous pour
Le 4ème rassemblement
en Mai 2010

Compte-rendu du rassemblement 2004

2ème rassemblement de R16 en 2004
Je passe une nuit assez agitée, quelques détails des derniers instants me trottent dans la tête…
Le radio-réveil était programmé à 06h15, mais je le bats de vitesse puisqu’à 5h45 déjà je ne lui permets déjà plus de se manifester : je me lève.

06h45 : Une heure plus tard, je regagne le site des festivités et me rends compte que la famille WALGER est déjà présente. Ensemble, nous ouvrons la salle des fêtes de STOSSWIHR et chacun vaque aux préparatifs du planning d’organisation « Qui fait quoi ? ». La température extérieure avoisine 8 à 9 °, je regrette déjà mon pantalon et mon sweat-shirt. L’équipe grossit et est complète à l’heure prévue, quelques T-shirts jaunes* sont encore distribués ainsi que les badges nominatifs. (* Pour distinguer rapidement l’équipe, c’était une bonne idée de nous différencier par rapport aux participants qui portaient un T shirt blanc.)

07h00 : Quelques participants sont déjà là eux aussi et pour cause : ils ont dormi sur le parking, complètement emmitouflés dans leur sac de couchage. Je toque à la vitre de l’un d’entre eux qui semble frigorifié. Son visage s'illumine lorsqu'il comprend que le café que je lui dépose sur sa voiture est pour lui. Quelques R 16 tournent et arrivent, ça démarre tout doucement.

07h15 : Les postes d’accueil en français, en allemands et en anglais sont opérationnels. De même que la distribution du petit déjeuner qui se composent de boissons chaudes, kougelhoppfs fait maison et jus de fruits. Quant à moi, je finalise mon stand, celui des remboursements de trop payé, sponsors obligent. N'est-ce pas une agréable façon de bien démarrer la journée ?
Les différents équipages arrivent de plus en plus rapidement, au fur et à mesure qu’approche 08h00 du matin. J’ai de moins en moins de temps à serrer des mains et faire des bises, tellement l’activité s’amplifie, et ceci à tous les postes. Je demande de l’aide, Régine intervient spontanément. Les pilotes perçoivent leurs pochettes d’accueil, les T shirts blancs sont endossés, les plaques de rallye apposées entre le rétroviseur intérieur et le pare-brise. J’aperçois des lignes entières de R 16 qui se forment rapidement les unes derrière les autres. Des amis se retrouvent, de nouveaux contacts se créent, rire aux éclats des uns, stupéfaction des autres, la Magie commence à agir, j’exulte... La première poussée émotionnelle m’envahit et veut sortir, je l’en empêche : c’est trop tôt encore.

08h20 : Sébastien vient à ma rescousse et prend la suite pour que je puisse me préparer à accueillir officiellement nos hôtes. J’arrive sur la scène tant bien que mal, tellement je suis sollicité de part et d’autre. Entre temps, je découvre que le grand parking arrière se remplit de plus en plus. J’ai un peu de mal à croire ce que j’ai là, devant les yeux, c’est fou !
Sur la scène, le rideau est tiré. Je baisse et change la musique de fond puis charge dans le lecteur celle choisie pour l’Ouverture.

08h30 : J’appelle les watts musicaux et les deux pans de rideaux s’écartent lentement pour ouvrir cette journée extraordinaire, sur la mélodie suscitant la chaire de poule des « Chariots de feux » de VANGELIS. Instants fantasmagoriques d'une profonde émotion. (Les personnes présentes me comprennent très bien…!) Les quelques participants restés à l'extérieur nous rejoignent rapidement.
L’enthousiasme de tous monte très vite : les 200 personnes devant moi applaudissent de façon vive et chaleureuse. Je commence à percevoir le « retour sur investissement » de toutes ces fois où j’ai eu envie de plaquer le projet. (Et oui, ça m’est souvent arrivé aussi.) L’ambiance est vraie, sincère et chargée d'une incroyable énergie bienfaisante. Ma gorge se noue un peu, beaucoup. Je prends mes notes pour le speech d’accueil, je tremblotte...
Je souhaite la bienvenue en français, en allemand et en anglais.
Sans tarder, je propose de former 3 groupes de langues :
• Le premier composé des personnes comprenant l’anglais (les Irlandais, les Anglais et les Hollandais), encadrés par Coli qui traduit simultanément mes explications.
• Le deuxième (Les allemands, les Suisses et les Autrichiens) dont Anne s’occupe.
• Le troisième, les français, laissés autonomes.

Je présente toute l’équipe à tour de rôle en les pointant du doigt et en expliquant que certains sont restés à des postes clés sur le parking du site. Puis, surprise, Christophe me prend le micro des mains et me présente à mon tour en insistant sur mon mérite à avoir conçu la journée, les efforts déployés, le temps investi, etc. Nouveaux applaudissements du publique, mais en rythme cette fois, et bien plus fortement que lors de l’ouverture. Séquence (grosse) émotion : je me sens très humble et ma vue se trouble, tellement il y avait de l’eau dedans…je flotte dans une autre dimension.
Je redescends sur terre pour rendre honneur à 3 personnes que je souhaitais élever :
• Le conducteur de l’équipage ayant parcouru le plus de kilomètres : les Irlandais, avec approximativement 3 000 kilomètres pour l’ensemble de leur escapade en France.
• La participante la plus jeune : une fillette allemande de 5 ans ½. • Le doyen des participants qui venait de fêter ses 80 printemps, le 15 avril dernier.
Des cadeaux furent donnés pour les remercier.

Ensuite, je rends attentifs les participants sur plusieurs points cruciaux pour réussir la promenade du matin, notamment en matière de comportement et de sécurité sur la route.
4 grands groupes sont formés :
• Groupe N° 1, de F 1 à F 23 , avec Benoît : R 16 TX verte, immatriculation 8030 RL 68.
• Groupe N° 2, de F 24 à F 45, avec Christiane et Robert, R 16 TL bleu, immatriculation 9560 QA 68.
• Groupe N° 3, Tous les GB, ainsi que les NL, avec Christophe, R 16 TXA brune, immatriculation 2081 XX 68.
• Groupe N° 4, tous les D, les AUT et les CH avec Régine et Thierry, R 16 TS verte, immatriculation 4630 QE 68.

08h50 : Rapidement, nous regagnons les voitures et j’ouvre la route pour mon groupe. La Gendarmerie nationale de Munster (que je salue encore) sécurise la sortie du parking. Le gigantesque cortège de plus d’une centaine de R 16 se met en marche, groupe après groupe, sous les sourires et interpellations des premiers curieux et nostalgiques qui saluent notre passage. Mon fils Jacques proposé comme co-pilote, m’assiste en tant que standardiste. Sa précieuse collaboration me permet de téléphoner sans risques, à toutes les têtes de convoi pour connaître la situation de chacun. Dans l’absolue et en cas de perte, tous les participants disposent d’une carte dont l’itinéraire a été "stabiloté". Les convoyeurs ont en plus l’itinéraire détaillé par repères chronologiques et kilométriques. De plus, Thierry fermant la marche fait office de « voiture-balai » avec son véhicule tirant une remorque à double essieu.
Instant mémorable de la ballade du matin : la traversée du village typique de KAYSERSBERG. Imaginez la réaction des badauds et touristes qui nous voient défiler sur l’artère principale du village : « Tiens ! Une R 16…Puis deux, trois, quatre …..Quatre vingts dix-sept, quatre-vingts dix huit …..!! » Comme j’airais aimé me retrouver en fin de convoi plutôt qu’au début ! Notre traversée très remarquée n’a pas manqué d’être relatée dans la presse locale (Voire article DNA du 23/05/2004.)

10h15 : Une partie* du convoi arrive sur le lieu de RDV de la pause, à HERRLISHEIM près COLMAR. *Malgré les précautions décrites plus haut, il était prévisible que quelques uns fassent fausse route. Dans une coure intérieure aménagée pour la circonstance, un couple en costume traditionnel nous accueille et nous dirige vers les postes de distribution des rafraîchissements. Présentant un ticket spécifique, chaque participant se voit remettre un verre personnalisé au logo de MUST R 16 (l’association organisatrice), son contenu de Muscat d’Alsace et un bretzel géant. D’autres softs sont proposés gracieusement et à discrétion. La pause se poursuit un peu plus longuement que prévue, sachant que nous disposons de 15 minutes supplémentaires par rapport au timing. En effet, l’accès à la route des 5 Châteaux étant fermé pour cause de travaux, nous avons écourté la promenade en « coupant » l’itinéraire. (Merci aux services compétents de la voirie de ne pas avoir prévenu… !)

11h20 : L’immense caravane se meut à nouveau, direction la salle des fêtes de STOSSWIHR.

12h00 : A la tête d'un seul et unique énorme convoi (bonjour le ralentissement routier), j’arrive sur le parking arrière du site où j’indique, avec l'aides des coordinateurs présents, le sens de stationnement pour tous les véhicules suivants. Sur place, la BMO de COLMAR, BJP Diffusion et surtout le photographe officiel sont présents (soulagements).

12h20 : Les responsables de parking font se serrer les véhicules le plus possible, car il y a un risque que tous ne puissent figurer sur la photos de famille, par manque de place sur le parking. Alignées au cordon, les R 16 se succèdent les unes derrière les autres, à un rythme régulier. Les équipages sortent des véhicules et, après quelques recommandations à poser pour le cliché, Denis (notre photographe professionnel) immortalise 74 R 16 sur le papier, du haut d'un escabeau géant installé pour l'occasion. Ce que je craignais arrivait quand même : plus d'une dizaine de R 16 n'ont pu y figurer, faute de place.)

12h30 : Joie et bonne humeur font s'attarder les participants qui en profitent pour admirer les voitures des uns et des autres, un petit commerce d'échange de pièces s'installe inopinément à partir de la "5ème porte" de quelques autos. Les caméras et autres supports vidéo tournent à pleins tubes, sous un soleil de moins en moins timide.

12h45 : Je monte sur l'escabeau géant pour tenter d'inviter la foule à se diriger dans la salle des fêtes. Les premiers se rassemblent à l'entrée, présentant le ticket-repas essentiel à l'obtention d'un plateau copieusement et qualitativement garni. Une fois servis, les convives regagnent une table ou du Pinot blanc, de l'eau plate et gazeuse sont posés. Le service du café se faisant au buffet.
Cette formule de cafétéria permet de déjeuner de façon très convenable, tout en respectant le temps imparti à la restauration de quelques 200 personnes. Je suis tellement soucieux du confort et bien-être des gens que j'en oublie de manger. Sébastien me houspille gentiment, je craque pour une tarte aux pommes. J'incite les gens à acheter des billets de tombolas servant à couvrir les nombreux faux-frais de la journée. La vente qui va bon train est réalisée par mes fils, Jacques et Marc.

14h25 : je monte sur la scène attire l'attention du public pour les explication de la grande récréation organisée. Elle en prend les principes d'un rallye, sans obliger les participants de se suivre les uns derrière les autres. Le principe consiste à distribuer une carte d'un périmètre donné (la vallée de MUNSTER, en l'occurrence.) A l'intérieur de cette immense salle de jeux, les candidats doivent trouver et répondre à 20 questions portant sur la gastronomie, la culture, l'histoire et le vignoble d'Alsace. Pour faciliter leurs recherches, des points de repère sont matérialisés et une feuille avec des indices accompagne la carte.
A ce questionnaire s'ajoute une liste d'objet à rapporter : 10 bisous d'un rouge à lèvre différent sur une feuille de papier, un bouquet de fleur des champs, le journal d'hier d'un quotidien régional, etc…
En plus de ces questions, 3 stands proposant des épreuves différentes jalonnent le parcours : épreuve de rapidité, de dextérité et une dégustation à l'aveuglette de produits du terroir. Enfin, il fallait trouver le sens de 10 dictons alsaciens portant sur le mariage. Cette difficulté incitait les participants à aller vers la population, ce qui était le but de cette manœuvre.

14h45 : Les tenants des stands des épreuves (collaborateurs) se mettent en route, munis de boissons et collations pour leurs visiteurs respectifs.

15h00 : les enveloppes sont distribuées: en français, en anglais et en allemands. Chaque équipage en lit le contenu et la compréhension inductive opère pour certains, tandis que je procède à quelques explications complémentaires pour d'autres. Et c'est parti, le gros des troupes se lance sur les routes.

15h30 : je rejoins le dessus de la scène ou j'installe les récompenses des lauréats de ce divertissement : cartons de vins de la région, coupes et autres cadeaux remplissent 2 grandes tables. Sur les grilles d'affichage, je scotche tous les résultats de toutes les questions, en toutes les langues. Ouf, je crois pouvoir souffler un peu. Mes illusions s'envolent rapidement lorsque j'aperçois une femme qui se dirige vers moi d'un pas décidé. "Bonjour. Je suis madame….Je souhaite réaliser un article de votre manifestation dans un grand quotidien régional." Je l'accueille avec enthousiasme, car son intervention est bénéfique à l'optimisation de la journée et à faire connaître l'association, tout simplement.

16h30 : La journaliste est partie, je peux enfin prendre la température des postes. Très ponctuelle, l'équipe de 4 jeunes employés de restaurant font leur apparition : ce sont des élèves que je forme et qui ont été sollicités pour le service du soir (Dîner semi gastronomique oblige…) L'engouement est tel qu'une maman d'élève, professionnel de métier, met volontiers la main à la pâte pour quelques instants ! Accompagné de Joseph, un ami qui nous a rejoint entre temps, je saute dans ma TX pour aller à la rencontre du poste EP 2, dégustation des produits du terroir. Coli, Régine et Christophe nous font part de leurs impressions, les premières anecdotes rigolotes s'échangent. Deux équipages de R 16 s'arrêtent, nous en profitons pour nous sauver…

17h30 : Nous regagnons Christiane et Robert qui ont à charge l'EP 1, épreuve d'habilité. Sur place, nous découvrons également Thierry qui est en train de charger une R 16 sur le plateau. Plus tard, un diagnostique plus détaillé révèlera une défaillance d'un condensateur pourtant neuf. Bref, rien d'alarmant.

17h45 : Il est temps de rentrer, les premiers équipages vont arriver sur le point de ralliement. Le personnel de l'EP 1 remballe et nous regagnons presque ensemble la salle des fêtes de STOSSWIHR.

18h00 : J'ai à peine le temps de garer ma 16 que des gens viennent vers moi, avec des sachets en nylon remplis d'un tas de choses. Je collecte ces objets, tout en m'assurant qu'ils contiennent des documents permettant l'identification de leur propriétaire. Excitation, stress et cumul de la fatigue nous font perdre un peu de temps. La vente des billets de tombola continue encore jusqu' à 20h30.

19h00 : Une fois de plus, je bondis sur la scène, muni de résultats de l'après midi récréative. Avant de les annoncer, je procède aux remerciements d'usage (sponsors et autres) et salue officiellement quelques officiels et invités qui se joignent à nous pour l'apéritif. Puis vient l'annonce de gagnants. Les 20 meilleurs équipages sont appelés : de 20 à 11, chaque pilote récupère sin lot à partir du devant de la scène, pour éviter une trop grande perte de temps. De 10 à 1, les lauréats montent sur la scène et se voient remettre des récompenses dont la valeur augmente au fur et à mesure du mérite. Bises pour les femmes et poignées de main pour les hommes accompagnent les cadeaux fort appréciés.

19h40 : J'entends les premiers bouchons de crémant qui claquent. La cuvée "Anne BOEGLIN" de la cave de KIENTZHEIM-KAYSERSBERG coule à flot, et pour tout le monde : Invités, officiels, sponsors, participants et même les visiteurs confondus parmi nous.

20h00 : Sébastien me fait de gros signes : "Les Baeckeofes sont arrivés…!" Cette spécialité alsacienne, cuite dans une terrine de terre, peut conserver une température élevée pendant longtemps. Au micro, j'invite diplomatiquement les personnes ne mangeant pas avec nous à poursuivre leur soirée à écouter un concert donner par une autre association de STOSSWIHR, dans un autre endroit…Quant au autres, ils s'installent rapidement par groupes de langues, tout comme ce fut déjà le cas pour le déjeuner. Le pinot gris est posé sur table par une brigade dynamique et entreprenante. L'entrée suit immédiatement.
Tout au long de la soirée, le repas est servi : Foie gras d'Oie et sa Gelée au Pinot gris, Baeckeofe Colmarienne aux trois Viandes, Sélection de Munsters affinés et Kougelhopf glacé au Kirsch.

20h30 : Avec la complicité de Mila, la fille de Christophe et Anne, je procède au tirage au sort de la tombola payante. Au préalable, j'explique son originalité : chaque gagnant à le droit de venir se choisir lui-même son lot. On devine facilement certains lots, autant parce qu'ils ne sont pas emballés que par leur forme non trompeuse (bouteilles par exemple.) Mais pour les cadeaux emballés, c'est un coup de poker, sachant que chaque lot valait bien plus que sa mise de base. Ainsi, on pouvait gagner différentes bouteilles de vins, des paniers garnis, des T-shirts gracieusement offerts par l'Amicale RENAULT 16 (merci à elle), des pièces pour R 16, des entrées au Musée de l'Automobile à MULHOUSE et autres musées et même de l'argent ! (Lorsque je vous disais que tout a été fait pour faire le moins cher possible…!)

21h00 : Pour divertir la soirée, un spectacle à caractère très local est prévu. Les danseurs et musiciens de la formation "Les Marcaires" sont là. Sous la direction de monsieur FLORENCE, la formation prend place sur scène. Petits et grand exécutent des danses, des chants et des musiques du patrimoine alsacien : accordéons et cors. Le spectacle, fort apprécié, a su divertir le publique pendant 1h30 environ. Dès que le spectacle, quelques participants souhaitent prendre congé, je les retiens un peu pour qu'ils puissent assister au "clou" de la journée.

22h30 : Le moment très attendu de la journée se profile. Y a-t-il oui ou non un record du monde? Pour pouvoir l'annoncer, je me suis servi des résultats de la 2ème tombola incluse dans la participation. En effet, chaque participant possédait dans son enveloppe de bienvenue un ticket sur lequel figuraient 3 questions :
1. Combien y a-t-il eu de R 16 pré inscrites ?
2. Combien y-t-il eu de R 16 définitivement inscrites ?
3. Combien de R 16 sont-elles véritablement présentes aujourd'hui ?
  Le lot à gagner se composait :
• D'un magnum de crémant de la cuvée "Anne BOEGLIN".
• D'un verre personnalisé, mais sans le logo du sponsor (que 20 exemplaires existants.)
• D'un T-shirt aux armoiries de MUST R 16.
• De 2 entrées au musée de l'Automobile de MULHOUSE.
• De 2 entrées à l'écomusée de Haute Alsace d'UNGERSHEIM.
• D'une enveloppe contenant 50 €.
L'addition des 3 réponses exactes allait désigner le gagnant de cette fabuleuse "tombola".
 Pour la question N° 1, il fallait répondre approximativement 209 (pré inscrits.)
 Pour la question N° 2, il fallait répondre approximativement 100 (Inscrits, organisation comprise, après le décompte des désistements de dernière minute.)
 Pour la question N° 3, il fallait répondre approximativement 110 (véhicules présents sur le site, avec les inscriptions libres, sur l'ensemble de la journée. A l'heure de l'apéritif, 108 RENAULT 16 étaient présentes ensembles sur les parkings de la salle des fêtes.)
L'authenticité du record ne peut être contesté, l'association MUST R 16 est titulaire de tous les documents pouvant certifier et prouver la véracité des faits . Ce qui fait un total de 419. C'est l'équipage autrichien AUT 2, SVOBODA Michaël qui a gagné. 110 véhicules, un chiffre qui fait donc tomber le précédent record.

A l'annonce du nouveau record, 4 collaborateurs lâchent les quelques 300 ballons gonflés pour la circonstance. C'est l'euphorie, le délire pendant quelques moments d'une rare intensité émotionnelle. Les ballons explosent de partout, les gens applaudissent et font comme des fous, certains s'embrassent, ma vue se trouble et devient floue… Je côtoie de très près cette immense béatitude, cette satisfaction exceptionnelle de "l'avoir fait !!" Je me sens grandi… C'est indescriptible, presque de trop…..

Le calme revient doucement à nouveau. Beaucoup, dont je fais parti, ont du mal à redescendre de leur nuage. Mais très vite, un ami habille son accordéon pour poursuivre la soirée en bal musette. Je devine les participants assez fatigués. De plus en plus, ils se succèdent tour à tour pour me remercier et me saluer, puis se retirent. Pourtant talentueux, l’accordéoniste ne réussit pas à inciter à la danse, sauf pour un seul couple. Je discute avec quelques curieux qui veulent en savoir un peu plus sur le pourquoi du comment de l’organisation, de l’association MUST R 16, etc…
Bientôt, je ne retrouve plus qu’une poignée d’irréductibles avec qui je m'assieds quelques instants. La tête de certains d’entre eux me laisse deviner qu’ils n’ont pas tous respecter la quantité de vin autorisé lors du repas… C’était prévisible de toute façon.

01h00 : Les derniers nous quittent, l’équipe rescapée continue les travaux de rangement et de nettoyage.

01h30 : La fatigue nous attrape tous plus ou moins, le gros des collaborateurs rentre chez eux. Je reste avec Joseph pour continuer un peu de rangement.

04h30 : Je tombe à mon tour, Joseph n’affiche aucune faiblesse.

Cette journée mémorable du 22 Mai s’arrête là, c’est ce qu’on pourrait en penser. J’ai obtenu 1000 fois le retour de ces 18 mois de conception et de préparations souvent laborieuses, d’angoisse solitaire, de prise de bec, de tristesse et de découverte de « vrais amis ». C’est sûr, j’en ressors grandi ; autant par les nouveaux contacts réalisés que par, et surtout, la satisfaction de toutes les personnes avec lesquelles je me suis entretenue. Beaucoup de retours indirects confirment et valident le succès énorme de cette journée.
A la lecture de ce texte, je sens 2 attitudes possibles :

1. Le lecteur ayant pris part à ce rassemblement me rejoindra certainement sur la quasi totalité des faits et impressions relatés.

2. Celui qui découvre le contenu de cette journée au travers de ces quelques pages peut très bien se dire que certaines actions sont exagérées, voire démesurées dans leur description. C’est une réaction légitime que je ne condamne pas, chacun étant libre de ses pensées. Je souhaite que ce lecteur-là ne se contente pas d’une impression générale, bonne ou mauvaise. J’aimerais qu’il puisse approfondir ses impressions en cherchant plus loin ce que ce compte rendu ne peut pas lui apporter. En d’autres termes, je l’invite à vérifier par lui-même qu’on peut faire des choses extraordinaires simplement en partageant la même passion, à condition que chacun y mettent du sien. C’est ce qui s’est passé ce fameux 22 Mai !

Je n’ai finalement que peu de mérite, celui d’avoir rassemblé plus de 200 personnes venues avec 110 voitures de 7 pays différents. Si, si, je vous assure !!
Ce record, ce n’est pas moi qui l’aie établi, je l’ai seulement provoqué. Ce sont tous ces équipages qui m’ont fait confiance que je veux mettre à l’Honneur. Eux sont plus méritant, surtout lorsqu’ils ont parcouru 3 000 kilomètres pour venir à cette rencontre. Majoritairement, ils m’ont suivi sans se poser trop de questions, sachant que l’obstacle du coût de la journée et bien d’autres ne les arrêteraient pas.
Savez-vous POURQUOI ?
Pas pour moi, pas pour manger du foie gras ou voir danser un groupe folklorique. Mais pour cette Passion commune qui fait s’unir et fonctionner les Hommes en parfaite harmonie, quelle qu’elle soit !
A cela, je m’incline bien bas et je dis solennellement : RESPECT.

Benoît DIRINGER.