11-12 MAI 2013

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Hommage...

(Ce discours a été prononcé le 20 Mai 2007 par Benoît DIRINGER, dans le salon d’honneur « MONACO » de la cité de l’Automobile de Mulhouse. Il a ainsi clôturé la 3ème Sortie RENAULT 16 européenne, Alsace 2007.)

Lorsque j’ai entrepris l’organisation de la 3ème Sortie RENAULT 16 européenne, je savais que j’allais mobiliser 3 sortes de personnes :

Il y celles qui suivraient n’importe qui et feraient n’importe quoi, dès lors que le mot magique serait lancé : « RENAULT 16… » Vous savez, c’est le genre de personne qui vous envoie un chèque, avant même que vous n’ayez fixé le prix de la participation. Et il y en a parmi vous. A vous qui vous êtes reconnu, je vous dis merci pour votre enthousiasme et votre énergie positive. Continuez de distribuer de la Joie et de la bonne Humeur autour de vous, que vous parliez Voiture (avec un grand « v ») ou d’autre chose. Vous êtes bons, et ceux qui vous entourent ont de la Chance et ont besoin de vous !

Ensuite, Il y a celles et ceux qui, sous l’influence des premiers, ont fait confiance, en se disant : « Ca avait l’air bien, ce qui s’est passé en 2004 en Alsace ; cette rencontre qui a rassemblé 110 voitures en un même lieu, en une même journée… On a vu le site Internet de MUST R 16, les photos et le compte rendu… Les copains qui y étaient, on les a écouté en parler. On s’est laissé convaincre, parfois tant bien que mal, mais on est venu, on est là. Et il y en a parmi vous. A vous qui vous êtes reconnu, je vous dis merci d’avoir fait confiance à des passionnés qui vous ont persuadé avec leurs tripes et leurs cœurs pour vous amener jusqu’ici. Si vous disposez de gens comme ça dans votre cercle d’amis, conservez les précieusement. Ils viennent de vous donner une preuve supplémentaire que vous êtes important pour eux. Sinon ils ne se seraient jamais risqués de vous décevoir, s’ils n’étaient pas déjà convaincus eux-mêmes.

Enfin, il y a celles et ceux qui « subissent ». Ces personnes qui sont obligées de suivre, malgré elles, la passion dévorante de leur conjoint ou de leur conjointe. Ces gens qui, quoi qu’il se passe, passeront toujours des moments détestables, simplement parce qu’ils n’ont pas choisi d’être là. Et il y en a parmi vous. Vers vous qui vous êtes reconnus va ma plus grande reconnaissance. Merci de prendre sur vous et de supporter cette fougue engendrée par ces passions qui vous rendent peu réactifs, voire indifférents. Vous avez du mérite d’être parmi nous parce que je crois que vous avez dû faire bien des concessions et des sacrifices.

Je pense que construire une vie à deux peut parfois devenir le défi de chaque jour. Vibrer pour une passion qui n’est pas partagée peut mettre en péril l’harmonie d’un couple. Mon message ne s’adresse pas plus aux Femmes qu’aux Hommes, même si on prétend que la voiture est un truc de « mec ». D’ailleurs, Il n’y a qu’à mesurer la pétillance de certaines d’entre vous pour s’en rendre compte.

Dans le contexte qui a été le nôtre ce week-end et pour le clôturer, j’ai choisi de rendre hommage aux Femmes, celles qui suivent souvent les élucubrations de leurs conjoints malgré elles, celles qui ne mettent pas d’obstacle dans la réalisation de ces passions, même si elles paient souvent de leur personne. Je vais commencer par la mienne, si vous m’y autorisez.

(Derrière le pupitre de la sonorisation, Benoît enclenche la musique du générique de fin. Il se saisit d’un grand seau contenant des dizaines de roses emballées individuellement. Avec Christophe qui s’est proposé en aide, ils distribuent ensemble ces cadeaux. L’émotion atteint son paroxysme, quelques yeux se noient. La balade « When I’m sixty four » amplifie davantage cette atmosphère d’une rare intensité.)





Alors...

Rendez-vous
en 2013 !